Bretagne, est-il encore possible d’acheter ?
Un marché 2021 dynamique avec des hausses spectaculaire aussi bien sur le littoral qui avait connu un arrêt en 2008 après la crise financière et la campagne. Les acquisitions dans l’ancien étaient en augmentation de 13.5 % en Bretagne sur 1 an fin décembre 2021.
Le nombres de transactions était à un niveau encore jamais vu. La crise sanitaire, des taux d’intérêt bas et une envie de changer de cadre de vie ont été des éléments moteurs.
L’ensemble de la région à bénéficier de cette augmentation.
Une hausse des prix
Les chiffres parle d’eux même (source Notaires Breton)
Mais qui achète ?
Malgré une idée répandue, ce ne sont pas les Parisiens qui achètent en masse et font gripper les prix.
Ils représentent 11 % et si l’on rajoute les autres régions française 19 % des acquisitions sont hors région Bretagne.
Les primo-accédants restent actifs et les – de 39 ans représentent 46 % du marché sur la région et 33 % pour Le Morbihan.
Perspective
Depuis, l’inflation qui va certainement durer s’installe, la guerre à l’Est de l’Europe, des taux d’intérêt qui montent et vont continuer à monter et une pénurie mondiale dans de nombreux domaines risque de faire chuter le marché et probablement les prix dans l’ancien.
Avec les fortes augmentations dans les villes et le littoral beaucoup doivent aller à 20 30 km de leurs lieux de travail avec un prix de carburant hyper haut.
Depuis le début de l’année le nombre de mises en vente est en baisse (sources seloger). Le Morbihan connait une baisse de -33 %. Malgré cela les prix ne baissent pas avec une augmentation de près de 26 % en Morbihan.
On devrait dans les mois à venir connaître une stabilisation des prix, voir dans certain endroit une baisse. Sur le Littoral le marché à toujours été tirer vers le haut de part son attrait même si la encore certaines zones devraient connaître dans le futur des modifications avec le réchauffement climatique et une monter des eaux.
Le marché Breton est essentiellement local malgré des croyances sur une migration extérieur non démontrer par les chiffres, bien au contraire.
La difficulté aujourd’hui c’est d’avoir une vision à moyen ou long terme compte tenu d’élément économique, politique incertain.
Sources Notaires Breton, Les Echos, seloger